28 commentaires

  1. Ici, hormis, peut-être, la scène de la « Cène » – que Beauvois s’empresse d’ailleurs de gâcher en la mélodramatisant un max, au son du Lac des cygnes de Tchaïkovski -, on reste à hauteur de l’émotion facile, et de ces faits divers lacrymaux dont la société du spectacle raffole et dont la télé abuse. A la fin de Des hommes et des dieux, on pleure, on pleure, et puis, très vite, on oublie. Puisque manque le mystère. L’incandescence…
    Telerama

  2. La critique que cite Titi est à lire ici http://www.telerama.fr/cinema/films/des-hommes-et-des-dieux,196039,critique.php

    Elle est signée Pierre Murat, sans doute un cousin de l’autre ;)

    On peut aussi y lire dans la partie “Pour” (en effet, Télérama se la joue consensuel en publiant un avis pour et un avis contre) :
    “Puis un repas pendant lequel les frères communient littéralement autour d’un enregistrement du Lac des cygnes. Les visages sont cadrés au plus près, ces inconnus deviennent nos frères. Remplacer les cantiques par du Tchaïkovski donne la clé d’une grâce profane, où l’art est vécu comme un sacrement. Des hommes et des dieux est le digne représentant de cette foi-là.”

  3. 11 minutes Top chrono, j’en attendais pas moins pour lire sur ce mur une réponse à ma provocation matinale ;)
    Simple réflexion après la lecture d’une critique quasi unanime sur ce film… qui ,(comme souvent) quand cela plait au plus grand nombre ne convient pas forcément à mes amis de Telerama, qui s’efforcent alors de rédiger un “pour” et un “contre”.
    Ils seront toujours dithyrambiques sur un film contemplatif nord coréen ou d’un réalisateur singapourien primé à un festival Finlandais.
    J’ai envie de dire, avec toute la symbolique que cela représente, et au risque de choquer le plus grand nombre, mais :
    ” Quand c’est trop, c’est Tropico” ;)
    bonne journée: http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/bonne%20humeur

  4. Moi j’aime bien les critiques consensuelles de Télérama.

    Comme toute critique, elle n’est pas a prendre au pied de la lettre, elle est la pour nourrir notre propre opinion.
    A partir de la, ou est le problème de lire deux critiques qui s’opposent sur le même sujet?

  5. Il n’est rien de plus sain qu’un peu de dérision sur l’élitisme ambiant au beau milieu d’un monde où trop de gens sérieux ne se le permettent plus.

    Un fidèle ( et pourtant pas masochiste) abonné de Télérama ;)

  6. @Pierre : Oui il aime être à contre courant. Mais ça peut aller dans les deux sens. Un film adoré du public qu’ils descendent, où une daube apparente type blockbuster qu’ils se risqueront à défendre (Timidement certes mais…)

    Et être a contre courant….C’est plutôt bien non?

  7. 7h du matin, je lis vos tirades…telerama ne cherche pas à être à contre courant, il y a un pour et contre quand simplement au sein de l’équipe éditoriale ils ne sont pas d’accord, c’est tout.
    Et pis depuis qd on n’a pas le droit d’être à contre courant gratuitemenbt quand on sait que celui qui manie le mieux cet art et cette rhétorique, c’est notre grand Pierre !
    Je ne sais pas si j’irai voir le film…(ça, c’est être débilement à contre courant, et gratuitement)

  8. @Pierre : 1/3 Des français fait du bénévolat, et toi?

    Ps : C’est volontaire qu’on ne puisse pas modifier/supprimer nos commentaires?

  9. Pas de bénévolat, mais je paie des impôts !
    Non, pas volontaire, c’est ainsi, mais si tu souhaites que j’en supprime un, je peux le faire, suffit de demander :)

  10. Merci yann !! ;)
    on avait pas compris que quand ils publiaient un “pour” et “contre”c’est qu’ il y avait un désaccord ;) euhh !! ?
    Ceci dit t’as bien fait de préciser qu’il était 7h du mat , je te pardonne ;)

  11. je constate que toi, 9h57, c’est pendant ta journée de travail ;)
    (vraiment pas la même vie…)
    :)

  12. @Simon : Ah oué ? j’avais pas remarqué que c’était une conversation strictement masculine… à quoi reconnait-on d’ailleurs une conversation strictement masculine ? Il y a des codes ? des sujets de prédilection ? … J’attends avec impatience ta réponse…

  13. Karine, on reconnait une conversation entre hommes au nombre de circonvolutions, symbole de lâcheté et d’une volonté inconsciente de passer à côté de l’obstacle plutôt que de le traverser sereinement, mais sans oublier de la passer quand même, quand tout le monde regarde (il laisse les concurrents passer, et attend la focalisation, quitte à perdre la course, quitte à gagner l’accessit c’est à dire la cerise sous le gâteau, plus précieuse). Une note d’ironie en plus, car avoir de l’esprit est important pour l’égo du mâle. Une tendresse pour les femmes, car l’homme rassure quand il rassure. Et de bons référents, codes socioculturellos, qui témoignent du bon goût. Il n’a pas de sujet de prédilection, Karine, c’est le lieu de l’écriture qui compte, pas la teneur : il écrit simplement sur les fesses de Cécile de Volanges, dans la maîtrise du désir assouvi, et dans celui à venir. Il est dans cet espace de transition, dans l’entre-deux, au sens propre et figuré, dieu de l’infra-mundo, genre Mitlan, figure de la mythologie mexicaine, où les mains croisées il arrive à écrire son destin.

  14. pierrot : à quand la video du final de billy elliot où il se lance sur scène sur le lac des cygnes ?

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.