Le candaulisme fonctionne aussi pour les femmes.

Témoignage et interview d'Anne S, adepte de cette pratique, dans la suite...

Digital marmelade est heureux d’avoir pu rencontrer et interviewer Anne S., une adepte du candaulisme :

Bonjour Anne. Pour commencer, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Anne S. : j’ai 69 ans, je suis retraitée, et je suis mariée à Dominique depuis 20 ans.

20 ans de mariage, c’est beau ! Mais ne sautons pas les étapes, si je puis me permettre, et commençons par le commencement : pouvez-vous rappeler à nos lecteurs ce qu’est le candaulisme ?

Anne S. : Une des origines du terme serait la légende du roi de Lydie (Asie), Candaule, qui tua sa femme après que celle-ci eut refusé de marcher nue devant ses soldats.
Le candaulisme est une pratique sexuelle dans laquelle l’homme ressent une excitation en exposant sa compagne ou une image de celle-ci à d’autres hommes. Par extension, on parle aussi de candaulisme lorsque des rapports sexuels ont lieu entre une femme et un ou plusieurs hommes, devant le regard consentant et demandeur du partenaire exclusif de celle-ci.
Ce qui me gêne avec cette définition, c’est qu’elle se limite à un sens, celui de l’homme qui aime regarder sa femme prendre du plaisir avec d’autres.
Alors qu’on peut tout à fait être une femme et candauliste, c’est à dire apprécier de voir son homme prendre du plaisir avec d’autres femmes, j’en suis la preuve vivante !

Anne, comment avez vous découvert le candaulisme ?

Anne S. : C’est grâce à mon mari Dominique que j’ai découvert le candaulisme, par la force des choses. Je ne le remercierai jamais assez d’ailleurs de m’avoir fait découvrir cela !
C’est donc en 2002 que j’ai approché (effleuré devrais-je dire) pour la première fois le candaulisme. A cette époque, Dominique fréquentait une certaine Tristane, journaliste écrivaine.
J’ai eu très vite vent des tentatives de rapprochement produites par Dominique à l’égard de cette personne, et ça m’a plu.

On peut donc être candauliste sans être présent physiquement ?

Anne S. : Bien sûr ! Je vous rappelle que le candaulisme consiste à prendre du plaisir de savoir son partenaire en prendre avec une ou des tierces personnes. Il n’est pas indispensable de voir pour ressentir du plaisir.

Sauf que lors de cette découverte, Dominique n’a pas pris de plaisir…

Anne S. : Exact ! Mais j’ai immédiatement ressenti le potentiel de cette pratique, et tout le plaisir qui pouvait en découler.

Votre première réaction, lorsque vous avez eu vent de cette tentative de rapprochement par votre mari d’une autre femme, cela a été une réaction de plaisir ?

Anne S. : Evidemment ! Vous vous doutez bien que si ça n’avait pas été le cas, je l’aurais quitté sur le champ.

Et ensuite, comment s’est poursuivi votre découverte, initiation ?

Anne S. : Je dois bien vous avouer que sans Dominique, mon mari, je ne serai sans doute pas aller plus loin.
Il s’est employé, sachant le plaisir que je prenais à le savoir avec d’autres femmes, à reproduire ce contexte le plus souvent possible, pour me donner toujours plus de plaisir. Je pense même pouvoir dire aujourd’hui que Dominique a donné de sa personne pour me satisfaire.
Je ne vous raconterai pas tous les détails, mais il y a eu plusieurs moments clef dans ma découverte du candaulisme : en 2007 par exemple, quand Dominique a pu faire embaucher une certaine Emilie B.
Je me doutais bien que cette embauche n’était pas sans contre partie, et là, encore une fois, j’ai ressenti énormément de plaisir de le savoir au bureau avec sa jeune recrue, toujours disponible pour le satisfaire. Puis en 2009…

Excusez moi de vous interrompre, mais il est tout de même surprenant de constater que là où beaucoup de femmes auraient quitté leur mari, vous, vous en avez tiré du plaisir…

Anne S. : Vous vous doutez bien que si je n’y prenais pas de plaisir, j’aurais tout arrêté, je l’aurais quitté !
D’autant que Dominique ne s’est jamais vraiment caché. Vous vous doutez bien que si je n’y avais pas pris de plaisir, je n’aurais pas eu la force d’assumer les regards choqués de notre entourage avisé de nos pratiques. Oui, je prends mon pied de savoir Dominique avec d’autres femmes, oui, je suis candauliste !

C’est vraiment original… Vous disiez donc, en 2009…

Anne S : Oui, en 2009, Dominique occupe un nouvel emploi, à forte responsabilité, qui nous offre de nombreuses opportunités de satisfaire notre pratique. Et il s’en privera pas : Piroska N. une hongroise, Nafissatou D, une afro américaine… Je ne vais pas toutes les citer, la liste est longue, pour mon plus grand plaisir…

Anne S., un grand merci de nous avoir fait découvrir cette pratique et merci pour votre sincérité. A la lecture de votre interview, il semble donc évident que le Candaulisme n’est pas une pratique réservée aux hommes ! Encore merci.

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