Campagne choc de la police de Bangalore sur les risque du téléphone au volant.
Campagne de l’agence Mudra Group.
Cette campagne pas joyeuse joyeuse m’a fait me souvenir d’un film des années 90 : Denise au téléphone.
Comédie américaine sur la dépendance à la technologie qui pour ceux qui ont vu le film peut faire le lien avec la campagne de la police de Bangalore. Mais je n’en dirai pas plus…
En tout cas, je vous recommande le film dont voici le trailer (qui ne dévoile rien, je rassure ceux qui n’auraient pas vu et souhaiteraient voir) :
Je ne connais pas les statistiques d’accidents mortels liés au téléphone mais je ne suis pas sûr que cela mérite une campagne aussi “trash” !
Par contre je me souviens bien du film et… j’avais adoré.
En revoyant le trailer je crains qu’il n’ait pris un coup de vieux, mais c’était vraiment excellent !
La campagne est peut être trop trash pour certains, mais c’est à mon avis l’un des seuls moyens pour qu’une campagne print soit captée par le public.
Cela dit à force de voir du trash et du choc, l’impact diminue… auquel cas, des campagnes comme “Embrace Life” il y a quelques mois ont de l’avenir (et touchent beaucoup plus à mon sens).
En attendant, bon concept que la pub soit destinée à celui qui téléphone de l’extérieur et non au conducteur directement; et visuellement je trouve ça bien fait.
J’ai imaginé il y a longtemps une campagne (spot pub) : la personne au téléphone entend l’accident…
Finalement, en choisissant d’impliquer « l’autre personne » : le non conducteur (mais plutôt le tueur passif ), la campagne capte assez bien la notion de « mort kilométrique ». Dans les médias, on ne s’intéresse qu’aux accidents proches de nous. Là, le téléphone, en plus d’être meurtrier nous expose personnellement et directement dans le drame qui se joue… pas si loin.
De plus ce qui ne gâche rien, c’est l’esthétisme de l’affiche, lisse et implacable. L’impact est pris en pleine poire, on sentirait presque l’éclaboussure et les gouttes sur son visage…
Verdict : une belle campagne pleine de sens.
@ Christian : c’est surtout quand on regarde le matos utilisé dans le film qu’on se rend compte que ça a bien vieilli… enfin, au rythme où vont les innovations technologiques, bientôt ce sera au bout de 6 mois qu’on se dira qu’un film a vieilli !