Mannequin

Découvrez aujourd'hui le métier de mannequin, avec l'interview de Maryne, 22 ans... Maryne nous dit tout sur son métier : comment elle a commencé, son quotidien et ses perspectives d'avenir. Une interview à lire dans la suite...

digital marmelade : « Bonjour Maryne. Tout d’abord, peux tu te présenter en quelques mots ? »

Maryne : « Bonjour, j’ai 22 ans, je suis arrivée à Paris il y a 3 ans maintenant afin de me lancer dans une carrière artistique. Ayant fait une fac d’art et un peu touché le milieu du mannequinat et de la mode je n’avais pas d’idées précises juste l’envie de m’épanouir artistiquement et découvrir des nouveaux horizons. Aujourd’hui j’ai la chance de faire le métier qui me plaît étant mannequin et de découvrir depuis quelques temps la comédie. »

digital marmelade : « Alors Maryne, tu es mannequin : peux tu nous décrire un peu ton métier ? En quoi il consiste globalement ? »

Maryne : « Dans le mannequinat il y a deux grands courants, la mode et le commercial, le premier correspondant essentiellement aux défilés, et le second étant plus diversifié peut aller des catalogues, campagnes publicitaires aux spots tv et représentation de marque en général à travers des show rooms et évènements marketing. »

digital marmelade : « Maryne, comment devient-on mannequin ? Y-a-t-il une formation ? Comment cela s’est passé pour toi ? »

Maryne : « Il n’y a pas de formations pour devenir mannequin, bien souvent les filles sont repérées par des “scouts” (chasseurs de nouvelles têtes mandatés par les agences de mannequin) ce qui fut mon cas, ou alors des photographes, ou toutes personnes travaillant dans le milieu de la mode.
Certaines agences organisent des concours et castings (Elite concours model Look) afin de choisir des “new faces” qui permettent à des filles ayant les mensurations exigées de se lancer de leur propre volonté dans le milieu. Si il n’y a pas de formations, il y a cependant des cours de défilé proposés/imposés, dans certaines agences. »

digital marmelade : « Tu dis avoir été repéré par un “scout” : tu peux nous en dire plus là dessus ? Tu as été abordée dans la rue ? Par quoi as tu commencé ? Bref, raconte nous. »

Maryne : « C’est effectivement dans la rue que j’ai été “repérée”, je vivais près de Nice à l’époque et c’est là qu’un “scout” qui travaillait pour l’agence avec laquelle j’ai signé mon premier contrat m’a abordé. Après un rendez-vous à l’agence afin de voir si je correspondait réellement au critères recherchés, une séance de “Polaroïds” a eu lieu (terme utilisé dans le métier correspondant a une simple prise de photo au naturel). Par la suite quelques séances de photos dites “test” afin de constituer mon book (qui évolue au fil de la carrière) ont été organisées puis enfin ils ont pu proposer mon profil à leurs clients. »

digital marmelade : « Mannequin, ça gagne bien sa vie en début de carrière ? Et ensuite ? »

Maryne : « Tout dépend, il y a deux cas de figure, soit tu “exploses” tout de suite et c’est extrêmement rentable (cas très rare, comme les Tops par exemple), soit, comme la majorité des filles, l’ascension est longue et peu rentable au début, la concurrence étant énorme et très peu mannequins réussissent au final à ne vivre que de ce métier. »

digital marmelade : « Aujourd’hui, tu vis de ce métier ? Et tu en vis bien ? »

Maryne : « Oui je réussis à en vivre, bien que les débuts ont été plus ou moins laborieux, et que toujours aujourd’hui on ne peut se fier à une stabilité au niveau des rentrées d’argent, certains mois étant très rentables et d’autres pas du tout.
Également comme dans tous les métiers artistiques, le paiement des prestations est souvent différé de quelques mois et de manière imprévisible notamment en free-lance. »

digital marmelade : « C’est quoi la journée type d’une mannequin ?»

Maryne : « Il n’y a pas vraiment de “journée type”, grâce a la diversité du métier, les journées évoluent différemment selon qu’il y ai des castings à passer, des fitting (rendez-vous essayages des collections), des shootings (séances photos), des showrooms et défilés ainsi que les divers rendez-vous avec nos agences ou agents. »

digital marmelade : « Dis moi Maryne, y’a-t-il des périodes plus intenses que d’autres dans le métier et pourquoi ? »

Maryne : « Effectivement les périodes les plus intenses se situent dans les périodes de réalisation des catalogues pour les nouvelles collections ainsi que de leur présentation en direct (fashion week, show room, défilés) entre janvier et mars et de septembre à décembre.
La seule période vraiment plus creuse correspond aux deux mois d’été. »

digital marmelade : « Qu’est ce qui te plait vraiment dans le métier ? »

Maryne : « La diversité des activités en premier lieu, des rencontres, le dynamisme du milieu et sa créativité. »

digital marmelade : « Qu’est ce qui te déplait vraiment dans le métier ? »

Maryne : « C’est un métier très dur, il faut faire preuve de stabilité mentale afin de faire face aux critiques de la profession comme du public et qui se présentent réellement tous les jours, il faut avoir une vraie confiance en soi, en ses capacités et surtout ses objectifs pour ne pas se laisser abattre ou “bouffer” par le métier.
C’est un milieu qui peut s’avérer malsain également, on peut y faire de très mauvaises rencontres et les jeunes mannequins doivent toujours rester lucide et alertes (on ne compte plus les scandales, qui ont éclatés même dans les plus grandes agences). »

digital marmelade : « Quelles sont les qualités requises pour être un bon mannequin ? »

Maryne : « Une grande confiance en soi, une ouverture d’esprit, un sens créatif développé et une grande sensibilité à la mode (on attend plus d’un mannequin que d’être un simple porte manteau, son charisme et sa personnalité doivent être omniprésent pour mettre en valeur le produit qu’ils sont censés vendre).
Il faut enfin être polyvalent selon que le mannequin shoote, défile ou tourne un spot vidéo etc. »

digital marmelade : « Quelles sont les perspectives de carrière quand on est mannequin ? »

Maryne : « Le premier objectif étant la réussite dans une carrière de mannequin il faut commencer jeune (15 ans), afin de mettre toutes les chances de son côté, une carrière pour un mannequin femme allant en moyenne jusqu’à 25 ans et pour un homme 40 ans.
Le plus haut niveau atteint dans une carrière est le statut de top, très médiatisé et assurant par la suite une présence dans la mode sur le long terme (Naomie Campbell, Kate Moss, Eva Herzigova etc.)
Pour les autres les reconversions sont multiples bien qu’essentiellement dans le milieu de la mode, de la télé ou du cinéma. »

digital marmelade : « Nos lecteurs auraient-ils pu t’avoir vu quelque part et si oui, où (magazine, publicités, défilés) ? Peux tu nous faire un petite état des lieux de tes expériences ? »

Maryne : « Ayant travaillé pour plusieurs marques de prêt à porter (Diabless’, Charli London, Les Envahisseurs) on a pu m’apercevoir dans leur catalogues en boutique ou sur internet, également sur des sites de ventes privées (monshowroom.com, brandalley, achats-vip, fruits rouges, modatoi) et bientôt, pour l’automne 2010 je serais l’égérie de la campagne TEXTO.
Egalement dans quelques magazines (Famille Actuelle, Gazelle).
J’ai également tourné dans le clip d’un jeune groupe d’electro pop “la nuit nous appartient” intitulé “le baiser”.
Enfin je tourne actuellement dans un long métrage “Skin Territory” , mais là nous débordons sur ma jeune carrière de comédienne (rires). »

digital marmelade : « Aurais tu une anecdote liée à ton métier à nous raconter ? »

Maryne : « Pour approcher un autre aspect du métier, les conditions dans lesquelles ont est amené à travailler parfois sont “extrêmes” : il m’est arrivé de devoir shooter en plein hiver (à MOINS 2°!! Oui oui !!), en pleine forêt, et en robe d’été (oui oui !!) durant 6 heures d’affilés (dernier oui oui !!).
Ceci s’expliquant car les catalogues pour les saisons automne-hiver se shootent en été et vice -versa. »

digital marmelade : « Vous pouvez retrouver Maryne sur son site Internet : www.maryne.net et n’insistez pas, je n’ai pas son n° ! Maryne, merci beaucoup d’avoir pris la peine de répondre à nos questions. »

9 commentaires

  1. ouep, decevant, cet entretien (où l’on entend un peu trop la formule “dis Marine, …”) qui passe à côté de la promenade épilée de la féminité dans tous ses ébats, qui occulte la tendance aboutie à l’anorexie dans ce monde où l’on vomit aux toilettes après avoir mangé (merci à gus van sandt pour l’image qui reste en moi), d’abord dans une vision androgyne de la femme ensuite pour le processus d’identification aux jeunes filles qui lisent et qui achètent…bref, une beauté comme Marine semble passer à côté de cet écueil avec une superbe silhouette relativement standard, et c’est un paradoxe qui interpelle.
    Et pour finir, faut-il sortir du cliché de la mode de la drogue et de la drogue dans la mode en éludant la question, ou au contraire, poser la question en forme de boutade du genre, “cocaine” de clapton, tu aimes ? Peur de la réponse, qu’une sublime femme soit offusquée, ou qu’elle ne connaisse pas clapton ?
    La question suspendue : avez-vous partagé un peu de poudre blanche après l’entretien ? Et plus si affinités ?(bon, là je déconne)

  2. @Yann,

    Je ne suis pas un spécialiste du mannequinat, mais je pense que la grande majorité des mannequins :

    1 : Ne se drogue pas ; 2: N’est pas anorexique ; 3: Ne gagne pas des fortunes

    Associé ces images à marine(Et j’entend par la, au mannequinat d’une manière générale) est comme accuser un footballeur amateur de ne pas avoir la notion de l’argent et de se payer des prostitués. Ca n’aurait pas de sens.
    Ici Pierre( Et Marine), nous offre un regard sur le mannequinat « classique ».

    Il y a deux mondes. Les grandes stars, pour qui la pression est énorme et les enjeux financiers monstrueux, et les gens pour qui cela reste une profession tout ce qu’il y a de plus normale ( Si ce n’est que tu es payé pour vendre ton corps mais ca c’est un autre débat).

    Donc faire attention aux amalgame!
    Amha.

  3. et bien justement, puisque tu l’as si bien dit, tu n’es pas non plus un specialiste du mannequinat, et donc la réponse, je l’aurais attendue de la part d’une spécialiste (elle) ; cela dit, ma petite tête à couper qu’il ne faut pas être Kate Moss pour avoir vu tourner de la poudre blanche autour de soi ;). Quant à l’anorexie, au sens large, c’est à dire au sens d’une restriction consciente ou inconsciente d’un minimum alimentaire / jour, me dire qu’il ne touche qu’une minorité de mannequins, je me gosse, pouffe et reste bien perplexe…mais je voudrais, comme on le fait du bon grain de l’ivraie, séparer les amalgames des clichés justement. Pour ça il faudrait simplement lui poser la question – à elle.
    Cher Ahma, faisons une comparaison arbitraire : un cycliste, même de Wattrelos plage, dans un p’tit club du coin, et bien il ne se font pas des pikouzes à longueur de journée, mais ils prennent tous de la ventoline !! Ce qui nécessite une ordonnance, et des symptomes d’asthmatique…(témoignage direct d’un de mes collègues qui pédale là-bas et qui entérinerait mes dires sur papier bible). Cher Ahma, d’autres comparaisons arbitraires sont faciles à faire dans le monde du sport, mais aussi sur le plan professionnel. Je pense aux artistes : il y a un cliché concernant les artistes (excentricité, sur leur planète, pétards, déphasé), mais moi qui en cotoie de temps en temps, je peux te dire que c’est bien vrai !! Et ce ne sont pas Andy Warhol, Cioran, Moore, Bacon, Buckowski…simplement des artistes du coin de la rue, pas reconnus, et qui ont les mêmes habitudes/travers que les grands noms sus cités, sans en avoir la reconnaissance ; n’empêche qu’ils tombent dans le cliché ;) sans faire d’amalgame…
    alors qu’en est-il de cette belle mannequin ? nous ne le saurons jamais, mais je suis sûr qu’elle se refusera coûte que coûte, et à picoler deux Castle bier brune (très caloriques), et à bouffer une plaque de chocolat comme je l’ai fait hier soir (si tu me connaissais j’ai pourtant tout d’un top model – euh, du 19ème siècle).
    Bisous à toi Ahma guise.
    y

  4. Bonjour,

    Pour répondre à Yann, je pense que ne m’avoir pas posé la question de la drogue, à été de la part de Pierre très positif dans la considération que les gens doivent avoir du mannequinant. C’était simplement une vision juste du métier.

    C’était très naturel et j’aurai été certainement surprise si il me l’avait posé.
    Pas par hypocrisie ou langue de bois, simplement parceque je me sens pas concernée, comme bien des mannequins autour de moi.

    le cliché du mannequin anorexique, qui se fait vomir, qui se drogue et qui n’a aucune culture générale ou interêt intellectuel, qu’on l’accpete ou non reste un cliché qui fais beaucoup parler et tellement plus scandaleux et interessant pour le public …
    Il n’y pas de fumée sans feux, c’est evident que ce sont des choses que l’on a pu voir et que l’on voit encore. Mais une kate moss ne vaut pas 1000 mannequins, on ne peut représenter tout le monde, tout seul.
    Et les années 90 ne sont pas les années 2000.

    Par ailleurs la coke se voit dans les banques pour palier au stress, dans a peu près tous les corps de métiers chez des gens soumis a de grosses responsabilités ou a un emploi du temps surchargé… sous forme thérapeutique (!)
    Ca fait longtemps que ce produit a dépassé les bornes des domaines artistiques.
    Et pour simple plaisir, sortez en boite et vous verrez que l’on a besoin d’aucun métier ni aucune démarche artistique pour se droguer. C’est un problème sociétale plus que de métiers.

    Pour ce qui est du mannequinat, comme je l’exerce et le decris la cocaïne n’a simplement pas sa place. Comme l’alcool a haute dose, c’est un produit qui abime le physique, j’ai besoin d’une hygiène de vie saine afin d’avoir une belle peau, le moins de cernes possible, et une forme optimum.
    Ce qui ne m’empêche pas d’avaler des tablettes de chacolat au lait côte d’or aux amandes grillées et pointe de sel (pour les connaisseurs).

    Peut-etre ai-je la chance d’avoir un tempérament qui élimine vite, peut-être que les précautions que je prends (soins et sports) aident également. Mais je ne me prive de rien, adore manger et j’aime le bon vin, ma santé et mon épanouissement sous toute ses formes sont plus important que mon métier. L’avantage étant que l’un ne va pas sans l’autre.

    Il y aura toujours des drogues, des abus et des excès dans la mode comme dans tous les milieux artistiques, voir comme dans tous les milieux…. mais ca restera toujours minoritaire, malheureusement on ne parlera que de ça (après tout une mannequin qui se lève tôt, qui mange normalement, qui n’a rien de scandaleux, qui va simplement faire ses séances photos, ses petits défilés, qui rentre a la maison et se regarde un film en pyjama : au mieux ce n’est pas glamour, dans tous les cas c’est ininteressant, au pire c’est frustrant… il faut réfléchir à qui médiatise les mannequins, pour qui, et dans quel but…. allumez tf1 ou M6 et vous aurez votre réponse).

    Pour éviter l’amalgame, il faut savoir que chez Chanel et Fendi, tout mannequin surpris à prendre de la coke (sur place ou non) est viré sur le champs, Karl Lagerfeld ne supportant pas le produit et la démarche. Cela se vérifie donc bien a tous les niveaux.

    Pour ce qui est de la culture générale, un mannequin peut en être pourvu… et j’aurai pu répondre a ta question concernant eric clapton, que bien que ce soit une reprise, cocaine reste une de mes chansons préférées de Clapton que je me fous de savoir a quoi ressemble l’originale ;)

    Maryne

  5. Aprés une lecture trés attentive de ta réponse à yann et simon je me dois d’intervenir ; en effet je travaille dans un service de psychiatrie spécialisé dans la prise en charge de jeunes anorexiques et toxicomanes et ta phrase concernant l’usage de la cocaine en tant que thérapeutique m’interpelle; qu’entends tu par là ? cela semble etre la réponse de quelqu’un validant l’usage de drogue; ne crois tu pas qu’avec des propos pareils tu risques d’encourager des jeunes adolescentes revant d’exercer ce métier en en minimisant les effets ( “si c’est une thérapeutique ce n’est donc pas si méchant”). Aucune excuse n’est valable pour justifier le recours à ce type de produit, surtout qu’aujourd’hui il existe d’autres et nombreux moyens de parlier aux problèmes que tu sembles evoquer ( stress, douleur, fatigue, jet lag..)

    De plus je peux te dire que les cas les plus graves d’anorexie se trouvent etre issues de ton milieu professionnel…
    Saches toutefois que je tiens à teremercier pour ta précieuse info concernant mon banquier, dorénavant, je regarderai derrirère son guichet afin de voir s’il ne reste pas une petite dose de coke par ci par là…

  6. Concernant les drogues dures, elles ne sont effectivement plus l’apanage des top-model, j’ai pu constater au cours de ma carrière que différentes catégories professionnelles peuvent être touchées: Développement info, Bâtiment et Travaux Publiques, ou encore des VRP… Donc l’amalgame me paraît facile et peu pertinent…

    Moi j’ai d’autres questions:

    _ Qu’est-ce qu’on ressent quand on gagne sa vie avec son corps, la seule chose qui nous est offerte à la naissance alors que le commun des mortels doit se forger des compétences afin de gagner sa croûte? (Ce n’est ni méchant ni critique, juste par curiosité, parce que çà ne doit pas être si facile à vivre)

    _ Comment envisage-tu l’après-carrière? Je ne dis pas que tu vas devenir vieille et moche, mais c’est bien connu, la vie professionnelle d’un mannequin est plus courte que la moyenne.

    _ T”interdis-tu de faire certaines activités dont tu sais qu’elles sont risquées et pourraient, en cas de blessure, avoir de lourdes conséquences professionnelles? As-tu un contrat d’assurance particulier?

    Mes félicitations, tu es très jolie, mais on doit te le dire tout le temps, çà doit devenir banal à la longue :)
    Moi, de mon côté, j’entretiens mes cernes et mon état de fatigue à coup de nuits blanches et d’apéro, c’est con, çà ne rapporte pas d’argent, et pourtant c’est du boulot et de l’organisation! :-)

  7. @ Clara
    A aucun moment je ne banalise les dangers des drogues ni n’en cautionne l’usage.
    Si tu as bien fais attention tu as lu que je n’y avais moi-même pas recours et qu’au contraire je n’avais de cesse que de montrer de par mon expérience que l’on pouvait très bien faire ce métier sans avoir aucun contact avec les drogues, ce qui est je pense très encourageant pour les jeunes filles voulant se lancer dans ce métier.
    Le (!) suivant mon évocation de la prise de cocaïne dans une démarche thérapeutique montre à quel point moi-même je trouve cela choquant et absurde.
    C’est juste une information objective que j’ai rencontrée dans la lecture un jour d’un très bon article du Point traitant des différents usages et usagers des drogues de nos jours.
    Par ailleurs je ne suis pas là pour influencer les lecteurs mais pour les informer et partager ma propre expérience de mon métier. Il faut donc prendre tout cela avec recul et ce qui se dégage globalement de ma précédente réaction est que le mannequinat et la drogue non seulement ne vont pas de paire mais qu’en plus sont incompatibles pour réussir.
    Je pense avoir donc un discours positif en lequel je crois fermement.

    @ Nico
    merci pour le compliment c’est toujours agréable.
    Pour ce qui est du physique il ne suffit pas d’être joli pour être un bon mannequin,
    d’ailleurs tous les mannequins ne sont pas super beaux, poser et mettre en valeur un projet artistique photographique ou stylistique cela s’apprend aussi.
    Comme évoqué dans l’interview je débute parallèlement une carrière de comédienne et serais prochainement a l’affiche d’un long métrage. C’est ma réelle vocation et donc ce dans quoi je compte me reconvertir car effectivement mannequin est une carrière à court terme.
    Pour ce qui est de mon intégrité physique, comme pour les tablettes de chocolat je ne fais pas particulièrement attention et n’ai pas de police d’assurance particulière mais n’étant pas une casse cou de nature cela aide !

    En espérant avoir répondu au mieux à vos questions et merci à vous pour ces débats

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